Pyramides à Evry-Courcouronnes, Croix Blanche à Vigneux-sur-Seine, Grande Borne à Grigny, Chaperon Vert à Arcueil et Gentilly, des noms poétiques pour des lieux méconnus . Symboles de progrès et de modernité à leur naissance, emblèmes de la crise urbaine et sociale au temps de leur rénovation, les grands ensembles sont, depuis les Trente Glorieuses, les témoins de l’histoire de la banlieue et de ses habitants. Icônes souvent malheureuses de l’architecture et de l’urbanisme des villes de la banlieue parisienne, la question de leur patrimonialisation se pose désormais.
Quatorze ans après l’exposition « Des ensembles assez grands. Mémoire et projets en Essonne », et à l’occasion de son vingtième anniversaire, la Maison de Banlieue et de l’Architecture repart sur les chemins des grands ensembles. Cette exposition pose un regard renouvelé sur ces quartiers, suivant leur évolution, de la construction aux réhabilitations ou rénovations, s’interrogeant sur leur place dans la ville et dans l’histoire de l’architecture et de l’urbanisme mais aussi sur leur futur. Elle donne à voir, grâce à une riche iconographie – photographies contemporaines et cartes postales des années d’après-guerre – leurs ressemblances et leurs dissemblances.
Réalisation : Maison de Banlieue et de l’Architecture, mars 2019.
Description : 10 Panneaux, 90 x 190 cm, supports et œillets.
Film : Les Habitants, Cinéam
Publication : Cahier n° 26, éponyme. En vente dans nos locaux ou par correspondance (15 € plein tarif, 10 € tarif adhérent). En savoir +
Conditions de prêt : signer une convention, adhérer à la Maison de Banlieue, assurer l’exposition, prendre en charge le transport. Prêt gratuit.
Autour de l’exposition : visites, conférences, randonnées urbaines…
D’un ensemble à l’autre: Grand-Vaux, le Noyer-Renard
Des Castors dans la Peupleraie
On n’a pas tous les jours 20 ans!
Un grand ensemble presque rural: la Croix-Saint-Jacques à Dourdan
Journées européennes du patrimoine – patrimoine à pédales
Promenons-nous dans le grand ensemble…
Journées nationales de l’architecture – Cilof ou Coteaux de l’Orge?
Ce que je reproche le plus résolument à l’architecture française, c’est son manque de tendresse