Cité Paris-Jardins (Draveil), 5 février 2011
Ce colloque a été organisé par les Amis de l’histoire et du patrimoine de Paris-Jardins, à l’occasion du centenaire de la Société coopérative, avec la Maison de Banlieue et de l’Architecture (Athis-Mons), le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de l’Essonne et le Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne.
Paris-Jardins, fondée en 1911 par 300 sociétaires, est la première cité-jardin coopérative de France. Cette création, saluée par la presse et jusqu’au Sénat, est au coeur d’une utopie fondée sur des idéaux de coopération, de mutualité et d’hygiène sociale confrontés aux réalités financières et législatives de la Belle époque. Cent ans plus tard, il s’agit de prendre la mesure des mutations d’une cité si particulière, devenue Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain Paysager (ZPPAUP) en 1995. Comment 820 « péjistes » tentent-ils aujourd’hui de concilier l’habitat, la nature, les traditions avec les contingences du monde moderne? Alors, Paris-Jardins : isolat, «erreur historique de la classe ouvrière» ou «conservatoire de l’utopie» ?
Historiens, architectes, écrivains et praticiens tentent de répondre aux questions soulevées lors du centenaire de la dernière cité-jardin coopérative.