Il faut souvent moins d’une génération, moins de trente ans pour effacer, gommer, oublier les changements qui se sont opérés dans notre décor quotidien ! Un champ devient un lotissement, un arbre qui faisait repère dans le paysage disparait, une maison villageoise cède la place à un immeuble, est démolie modifiant les horizons et les perspectives d’un quartier.
Mécanisation de l’agriculture, développement industriel, infrastructures et réseaux, multiples constructions parfois plaquées sur le territoire : le paysage en perpétuelle mutation se fabrique et se transforme.
Le choix des décideurs – état comme collectivités territoriales – n’est pas sans conséquences sur ces transformations !
Cette exposition s’intéresse aux mutations de nos paysages de banlieue en Essonne. Elle présente l’exemple des » Portes de l’Essonne » qui, avec son relief (plateau, coteau, vallée), est caractéristique de notre département. Elle propose également des pistes de réflexion sur les enjeux de la transformation des paysages essonniens. Enfin, elle pose la question : faut-il figer ou faire muter les paysages, comment, à quelle échelle.
» Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants » A. de Saint-Exupéry.
Réalisation : Maison de Banlieue et de l’Architecture, avec le concours du Conseil en Architecture, Urbanisme et Environnement de l’Essonne (CAUE 91), 2006.
Présentation à la Maison de Banlieue et de l’Architecture : du 15 novembre 2006 au 15 avril 2007
Description : 12 Panneaux, 90 x 190 cm, supports et œillets
Publication : Cahier n° 12 de la Maison de Banlieue et de l’Architecture, éponyme En savoir +
Autour de l’exposition : visites, conférences, randonnées urbaines… En savoir +
Conditions de prêt : signer une convention, adhérer à la Maison de Banlieue, assurer l’exposition, prendre en charge le transport. Prêt gratuit.