Bonne lecture !
Quel est ce pont ?
Il s’agit du pont du Port-à-l’anglais qui relie Vitry-sur-Seine et Alfortville, remplaçant le bac qui assurait la traversée. Sa construction avait débuté en 1912 mais fut interrompue par la Première Guerre mondiale. Il ne fut donc ouvert à la circulation qu’en 1928.
Longtemps, le pont le plus proche de Paris en amont de la capitale fut celui de Corbeil, dont l’existence est attestée depuis le Xe siècle. Ce n’est qu’en 1811 qu’est construit le pont de Choisy-le-Roi, une commune qui a la particularité de s’étendre sur les deux rives de la Seine. Cinq autres ponts seront construits jusqu’en 1893.
La multiplication de ces ouvrages d’art fait notamment suite à l’industrialisation des rives de Seine et à l’arrivée du chemin de fer. Le pont de Juvisy est ainsi construit en 1893 à la demande du maire de Draveil dont les administrés souhaitaient pouvoir accéder à la gare. Des ponts ferroviaires sont également érigés, comme le pont de Lyon à Athis-Mons.
Ce-dernier a eu une existence mouvementée et fut détruit à plusieurs reprises, notamment durant la guerre de 1870 et la Seconde Guerre mondiale. C’est également le cas du pont de Champrosay entre Ris-Orangis et Draveil et du pont d’Etiolles entre Soisy-sous-Etiolles et Evry-Petit-Bourg.
Quelle est cette maison sur le côté du pont ?
Il s’agit d’un péage sur le pont d’Etiolles entre Soisy-sous-Etiolles et Evry-Petit-Bourg, construit entre 1858 et 1860. Si les ponts sur la Seine sont aujourd’hui accessibles gratuitement, ce ne fut pas toujours le cas. Au XIXe siècle et au début du XXe siècle, pour financer la construction des ponts, l’Etat les a concédés à des investisseurs privés qui y ont installé des péages pour se rembourser.