Historique

La Maison de Banlieue et de l’Architecture est un projet culturel et d’éducation populaire, né au sein du Centre culturel associatif d’Athis-Mons.

Le Centre culturel d’Athis-Mons

A partir des années 1990, des actions culturelles se développent au Centre culturel autour de l’histoire et de la mémoire d’un quartier de logements sociaux qui venait d’être classé en Politique de la Ville et dont les écoles étaient en zone d’éducation prioritaire. L’opération « J’ai la mémoire qui planche » dure deux ans : collecte d’informations auprès des habitants, des archives municipales, du bailleur, des associations… puis restitution sous forme d’exposition avec animations, conférences, visites, accueil des classes de la ville.

Avec les écoles, la mise en place d’un « dispositif » de classes inter-quartiers (jumelage systématiquement avec une classe en ZEP) permet la découverte d’une autre école, d’une autre histoire. De ces échanges va naître une mallette pédagogique sur la ville renfermant des informations communes, alimentée par les classes et prêtée aux écoles, accompagnée souvent d’une visite commentée du territoire en car.

En 1993, un deuxième travail de recherche portera sur le développement des lotissements pavillonnaires de la commune, avec restitution sous forme d’exposition et d’une publication « Du cabanon au pavillon ou le développement des lotissements sur le plateau d’Athis-Mons, 1896-1950 ».

Les excellentes relations tant avec les services municipaux concernés (enfance /scolaire, retraités, urbanisme…), qu’avec l’inspection de l’Education nationale permettent de mettre en place un plan local d’éducation artistique assez vite soutenu par la DRAC Ile-de-France, incluant cette dimension patrimoniale à côté du spectacle vivant comme du cinéma.

Un département d’éducation à l’environnement urbain et au patrimoine en banlieue va donc progressivement se mettre en place au sein du centre culturel avec une personne à mi-temps  puis à plein-temps.

La Maison de Banlieue

En 1999, la ville met à disposition un espace de 100 m² (rez de chaussée de l’ancienne mairie-école de la commune) : la moitié est réservée pour les expositions temporaires et le reste aux bureaux. La Maison de Banlieue voyait le jour.

En 2000, la municipalité (sous l’égide du service urbanisme) ouvrait une Maison de l’architecture et de la ville dans un local voisin. Plusieurs collaborations entre ces deux structures initiales abordent la banlieue conjointement sous les angles de la mémoire et du projet. Très vite l’idée d’une fusion est envisagée. Elle bénéficie d’un contexte politique favorable entre une maire ancienne ministre de la Ville, et une Direction de l’architecture et du patrimoine au ministère de la Culture, toutes deux sensibles aux questions de la culture architecturale.

Une convention Ville-Architecture-Patrimoine est alors signée entre l’Etat, la commune et le centre culturel.

La Maison de Banlieue et de l’Architecture

En juin 2001, une nouvelle association autonome, rassemblant la Maison de banlieue et celle de l’architecture et de la ville, est créée. Elle se définit comme « centre d’interprétation de l’environnement urbain, du patrimoine en banlieue et de l’architecture », sur le territoire élargi à une communauté de communes « Les Portes de l’Essonne » (Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge, Paray-Vieille-Poste) comme d’autres communes du département de l’Essonne.

En 2008, la Maison de Banlieue et de l’Architecture reçoit le Prix de l’Innovation patrimoniale décerné par la Fédération des écomusées et musées de société.

Aujourd’hui, l’association est soutenue par l’établissement public territorial du Grand Orly Seine Bièvre, le département de l’Essonne (comme pôle culturel structurant), la région Île-de-France, le Ministère de la Culture et de la Communication (Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France) et le Commissariat général à l’égalité des territoires . Elle touche environ 4000 personnes par an à travers ses différentes actions de médiation, recherche, documentation, formation et expertise. Les actions culturelles avec le jeune public sont toujours un axe fort du projet : plus de la moitié des publics touchés sont des scolaires ou périscolaires.

Démarche – Fonctionnement – Partenaires – Lettre d’information – Recrutement

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